Newsletters 2021: "mois de septembre"
REIN & SANTÉ MENTALE
Ah bon? Ok!
A une époque & bien plus encore maintenant, la néphroprotection était le mot clé par excellence qu’il ne fallait sous aucun prétexte oublier de mentionner sur votre copie d’examen à la question « traitement » avant de lister tout autre point. Un Zéro pointé était systématique (n’a rien compris aux objectifs visés dans la prise en charge du malade). C’est quand même l’essence de votre futur métier. Protéger les reins, me diriez-vous! Nous allons apporter une certaine nuance car il est fréquent en consultation, surtout à Douala que l’information ne soit pas comprise. Acte I: - Madame (l’épouse du malade) : Bonjour Docteur, je ne comprends pas. Vous aviez dit à mon mari que vous alliez protéger ses reins… (avec la gestuelle). Et maintenant vous nous dîtes qu’il est déjà malade donc il va alors dialyser! - Docteur: Madame, Monsieur: vous savez quoi de la dialyse? Je vous le concède: prévenir, préserver, protéger etc…il y a de quoi se perdre. Mais je vais en des termes très simples & précis mieux vous éclairer sur notre rôle premier de néphrologue, loin de Vouloir mettre Monsieur en dialyse.
Par Rein & portefeuille
Consulting, cabinet de
conseil en prévention des
ma l a d i e s ré n a l e s e t
facteurs de risque dont le
siège est à Saint Maurice
(94) en France avec une
antenne à la Daniel Muna
Memorial Clinic à Douala
au Cameroun.
La néphroprotection, au sens médical strict du terme est un ensemble de mesures qui vise à ralentir la progression de la maladie rénale. En effet, vous êtes déjà malades. Il est urgent d’en
connaître la cause si ce n’est le cas et important de déterminer l’état de gravité pour proposer la prise en charge la plus adaptée. Même si la maladie du rein est la plus souvent silencieuse,
retenez qu’il existe 5
signes d’Alerte: l’hypertension artérielle, les oedèmes, la présence de sang ou de protéines dans les urines et enfin l’élévation du taux de créatinine dans le sang.
Le néphrologue met en place un traitement médicamenteux approprié mais il est en parallèle recommandé de respecter les 8 règles d’or suivantes: rester en forme et être actif, contrôler
régulièrement le taux de sucre dans le sang, surveiller la pression artérielle, manger sainement et contrôler le poids, maintenir une consommation de liquide saine, ne pas fumer, éviter de
prendre des médicaments sans ordonnance ou en vente libre, rechercher tout autre facteur de risque qui puisse aggraver la maladie des reins.
En l’absence de néphroprotection, l’évolution se fera naturellement vers le stade terminal de la maladie rénale, encore appelé stade 5 où les lésions sont dites irréversibles. La stabilisation ou le retour en arrière est à ce niveau impossible et les malades sont pris en charge en dialyse ou reçoivent un rein d’un personne décédée ou vivante dans les pays où c’est possible.
Les néphrologues sont en charge d’assurer la néphroprotection mais en
travaillant en étroite collaboration avec
t o u s l e s a u t r e s
professionnels de
santé pour éviter
d’aggraver l’état des reins déjà en souffrance. Nous remercions les laboratoires Servier & Novartis, le Dr Jules Ndjebet cardiologue - responsable du Centre
Cardiovasculaire de Douala & ses médecins généralistes les Dr Marthe Momha (1), Dr Manuella Magne (2)
pour leur participation aux premiers ateliers néphrologiques organisés avant la Covid-19.
pour leur participation aux premiers ateliers néphrologiques organisés avant la Covid-19. Nous
n’oublions pas les Dr Aude Amombo (4) médecin généraliste et Dr Jean-Yves Balepna (5), jeune et
dynamique chef de service de néphrologie travaillant à l’hôpital Laquintinie de Douala.
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